Le Château de Sancerre compte 55 ha. Photo DR
Le négociant saumurois Ackerman est en passe d'ajouter un joli fleuron à ses actifs. Le 30 juin à minuit, voire avant, si l'administration est rapide... il saura si son offre de reprise du Château de Sancerre est validée par les pouvoirs publics. C'est la procédure normale, puisque le dossier a été piloté par la Safer, qui a donc retenu la proposition la filiale du groupe coopératif Terrena, parmi bon nombre de candidats, dont une coopérative locale et même un groupe de vignerons.
Le montant de la transaction avoisinerait les 20 M€ pour une exploitation avec bâtiments, matériels et 55 ha de vignes, dont 90 % en blanc, qui affiche un chiffre d'affaires annuel de 3,5 M€. "Le tout en très bon état", assure Bernard Jacob, le directeur général d'Ackerman. "Sur place, les équipes techniques sont opérationnelles, autonomes. Reste à reprendre la partie commerciale”.
Le château de Sancerre était jusque-là propriété de la Société des Produits Marnier-Lapostolle, (créatrice du célèbre Grand-Marnier), rachetée en 2016 par le groupe Campari qui se sépare un à un de tous ses actifs viticoles.
Pour Ackerman, l'opportunité de mettre un pied à Sancerre était trop belle. Le négociant était déjà opérateur de l’appellation sancerre à hauteur de 500 à 1 000 hl par an, selon les achats possibles. Désormais, il stabilise son offre avec une belle entité, et poursuit sa volonté de développement dans les vins tranquilles.
Sur les dernières années, l’entreprise ligérienne a accroché à son tableau de chasse déjà quelques belles prises viticoles. Elle a repris en 2016 les terres d’un vignoble de 33 ha à Vauchrétien en Anjou, à proximité du Château la Varière (120 ha), racheté quelques mois plus tôt, ainsi que le domaine de la Perruche (40 ha) dans le Saumurois, qui sont venus s’ajouter à une centaine d’ha exploités dans le Saumurois depuis 5 ans. Sans parler des rachats de négoce ligériens depuis plusieurs années : Donatien-Bahuaud (Muscadet), Monmousseau (Touraine), Jean-Paul Couamais (Vouvray), Les Celliers du Prieuré (Anjou), Drouet-Frères (Muscadet). Au global, Ackerman affiche un CA de 80 M€.
Patrick Touchais
Le montant de la transaction avoisinerait les 20 M€ pour une exploitation avec bâtiments, matériels et 55 ha de vignes, dont 90 % en blanc, qui affiche un chiffre d'affaires annuel de 3,5 M€. "Le tout en très bon état", assure Bernard Jacob, le directeur général d'Ackerman. "Sur place, les équipes techniques sont opérationnelles, autonomes. Reste à reprendre la partie commerciale”.
Le château de Sancerre était jusque-là propriété de la Société des Produits Marnier-Lapostolle, (créatrice du célèbre Grand-Marnier), rachetée en 2016 par le groupe Campari qui se sépare un à un de tous ses actifs viticoles.
Pour Ackerman, l'opportunité de mettre un pied à Sancerre était trop belle. Le négociant était déjà opérateur de l’appellation sancerre à hauteur de 500 à 1 000 hl par an, selon les achats possibles. Désormais, il stabilise son offre avec une belle entité, et poursuit sa volonté de développement dans les vins tranquilles.
Sur les dernières années, l’entreprise ligérienne a accroché à son tableau de chasse déjà quelques belles prises viticoles. Elle a repris en 2016 les terres d’un vignoble de 33 ha à Vauchrétien en Anjou, à proximité du Château la Varière (120 ha), racheté quelques mois plus tôt, ainsi que le domaine de la Perruche (40 ha) dans le Saumurois, qui sont venus s’ajouter à une centaine d’ha exploités dans le Saumurois depuis 5 ans. Sans parler des rachats de négoce ligériens depuis plusieurs années : Donatien-Bahuaud (Muscadet), Monmousseau (Touraine), Jean-Paul Couamais (Vouvray), Les Celliers du Prieuré (Anjou), Drouet-Frères (Muscadet). Au global, Ackerman affiche un CA de 80 M€.
Patrick Touchais