On peut essayer de tout anticiper en termes de risques quand on organise une fête grand public en extérieur autour des vins. Mais l'Union des Producteurs de Grands Vins de Loire Layon Aubance (UPGV), association organisatrice de la Fête des vins d’Anjou qui devait se tenir les 18 et 19 mai à Chalonnes, était sûrement loin d’imaginer qu’elle devrait annuler l’édition 2024 pour une histoire de stand de fouées…
Ces dernières semaines, une polémique a fait rage dans la petite commune en bord de Loire. L’un des stands, la Flamme Angevine, présent pour la troisième année consécutive, est propriété de militants de la droite identitaire, connus notamment pour avoir appartenu à l’Alvarium, un groupe dissous par le ministère de l’Intérieur. Des tracts ont été distribués dans la commune et les réseaux sociaux se sont agités.
“L'UPGV a été également citée dans les écrits distribués, comme soutenant les actes de violences, de xénophobie, de racisme de ces dirigeants. Ce qui est de la diffamation. Notre comité est une structure apolitique et ses membres, tous bénévoles, ne cautionnent surtout pas ces faits”, indique l’association dans un communiqué, en précisant qu’une plainte avait été déposée contre X pour diffamation. Et de plaider le fait qu’un évènement comme celui-ci ne peut pas connaître toutes les orientations politiques, voire religieuses des dirigeants de tous ses exposants
Pascal Baruchi, le président de la fête, qui a repris les rênes cette année, et son conseil d’administration ont donc décidé d’annuler l’évènement. Pris entre deux feux. Soit, ils maintenaient au risque de voir la fête perturbée par des manifestations, voire des violences. Soit, ils excluaient le stand incriminé, et l’affaire se terminait en justice.
Ces dernières semaines, une polémique a fait rage dans la petite commune en bord de Loire. L’un des stands, la Flamme Angevine, présent pour la troisième année consécutive, est propriété de militants de la droite identitaire, connus notamment pour avoir appartenu à l’Alvarium, un groupe dissous par le ministère de l’Intérieur. Des tracts ont été distribués dans la commune et les réseaux sociaux se sont agités.
“L'UPGV a été également citée dans les écrits distribués, comme soutenant les actes de violences, de xénophobie, de racisme de ces dirigeants. Ce qui est de la diffamation. Notre comité est une structure apolitique et ses membres, tous bénévoles, ne cautionnent surtout pas ces faits”, indique l’association dans un communiqué, en précisant qu’une plainte avait été déposée contre X pour diffamation. Et de plaider le fait qu’un évènement comme celui-ci ne peut pas connaître toutes les orientations politiques, voire religieuses des dirigeants de tous ses exposants
Pascal Baruchi, le président de la fête, qui a repris les rênes cette année, et son conseil d’administration ont donc décidé d’annuler l’évènement. Pris entre deux feux. Soit, ils maintenaient au risque de voir la fête perturbée par des manifestations, voire des violences. Soit, ils excluaient le stand incriminé, et l’affaire se terminait en justice.