Restructuration oblige, le concours d’Interloire n’avait pu se tenir en 2016. Auparavant, il était organisé par bureau à des lieux et des dates différentes. “On s’est rendu compte qu’on y était attaché. On a donc voulu le relancer à une même date et dans un même lieu, tout en proposant autre chose dans le cadre de l’opération Loire Millésime”, indique Jean-Martin Dutour, président de la commission communication de l’interprofession.
La première nouveauté réside avant tout dans la dégustation. Finis les papiers-crayons, les quelque 130 dégustateurs ont travaillé individuellement sur tablette pour départager les 957 échantillons proposés (AOC et IGP). “On a fait travailler deux opérateurs : CQFDégustation sur le concours en lui-même, et une start-up pour la partie informatique”, détaille Jean-Martin Dutour.
Sur les tables, chacun avait une tablette avec une quinzaine d’échantillons, mais dégustait dans l’ordre établi par le programme informatique. Aucun dégustateur ne prenait le même vin en même temps. Impossible donc d’échanger et de se faire influencer par les voisins. Les critères classiques – œil, nez, bouche – formaient la note, ainsi qu’une note de “j’aime/j’aime pas“ de 0 à 10, et un curseur de 0 à 10 d’acidité. D’autres paramètres étaient également à remplir en fonction des couleurs : astringence pour les rouges, aromatique pour les blancs et rosés… A noter que chacun des dégustateurs – préalablement formés – a dégusté deux sessions de 15 vins avec une pause d’une heure environ.
Ensuite, tous les résultats ont été synthétisés par un serveur informatique. “L’intérêt, c’est que sur les AOC où il y a beaucoup d’échantillons, on ne sort vraiment que les meilleurs et pas les meilleurs sur plusieurs tables”.
Globalement, les choses se sont plutôt bien passées, sans bug, évidemment redouté, permettant de décerner 278 médailles. L’an prochain, les choses pourront évoluer. Notamment, sur le choix des millésimes. Certaines AOC ayant regretté que seul le 2016 soit en compétition sur des vins qui nécessitent de l’élevage. “La discussion est ouverte”, a assuré Jean-Martin Dutour.
Au-delà du concours, Interloire a souhaité profiter de l’évènement pour promouvoir les vins de Loire et le millésime. “Le concours est un bon prétexte pour faire parler de nos vins. Nous avons convié des journalistes étrangers à déguster et à découvrir le vignoble”, précise Gérard Vinet, le président d’Interloire, en indiquant que l’évènement changerait de lieu chaque année.
Pour consulter le palmarès : https://www.vinsvaldeloire.fr/sites/default/files/palmares-concours-vins-val-de-loire-2017_3.pdf
P.T.
La première nouveauté réside avant tout dans la dégustation. Finis les papiers-crayons, les quelque 130 dégustateurs ont travaillé individuellement sur tablette pour départager les 957 échantillons proposés (AOC et IGP). “On a fait travailler deux opérateurs : CQFDégustation sur le concours en lui-même, et une start-up pour la partie informatique”, détaille Jean-Martin Dutour.
Sur les tables, chacun avait une tablette avec une quinzaine d’échantillons, mais dégustait dans l’ordre établi par le programme informatique. Aucun dégustateur ne prenait le même vin en même temps. Impossible donc d’échanger et de se faire influencer par les voisins. Les critères classiques – œil, nez, bouche – formaient la note, ainsi qu’une note de “j’aime/j’aime pas“ de 0 à 10, et un curseur de 0 à 10 d’acidité. D’autres paramètres étaient également à remplir en fonction des couleurs : astringence pour les rouges, aromatique pour les blancs et rosés… A noter que chacun des dégustateurs – préalablement formés – a dégusté deux sessions de 15 vins avec une pause d’une heure environ.
Ensuite, tous les résultats ont été synthétisés par un serveur informatique. “L’intérêt, c’est que sur les AOC où il y a beaucoup d’échantillons, on ne sort vraiment que les meilleurs et pas les meilleurs sur plusieurs tables”.
Globalement, les choses se sont plutôt bien passées, sans bug, évidemment redouté, permettant de décerner 278 médailles. L’an prochain, les choses pourront évoluer. Notamment, sur le choix des millésimes. Certaines AOC ayant regretté que seul le 2016 soit en compétition sur des vins qui nécessitent de l’élevage. “La discussion est ouverte”, a assuré Jean-Martin Dutour.
Au-delà du concours, Interloire a souhaité profiter de l’évènement pour promouvoir les vins de Loire et le millésime. “Le concours est un bon prétexte pour faire parler de nos vins. Nous avons convié des journalistes étrangers à déguster et à découvrir le vignoble”, précise Gérard Vinet, le président d’Interloire, en indiquant que l’évènement changerait de lieu chaque année.
Pour consulter le palmarès : https://www.vinsvaldeloire.fr/sites/default/files/palmares-concours-vins-val-de-loire-2017_3.pdf
P.T.