Premières étapes franchies pour les syndicats Touraine Amboise et Touraine Chenonceaux dans leurs quêtes de l’AOC, afin de ne plus être des dénominations géographiques de la grande appellation Touraine. Présentés conjointement, leur dossier de demandes de reconnaissance en AOC « Amboise » et « Chenonceaux » ont passé sans problème leur examen au Crinao Val de Loire mi-novembre. Moins de 15 jours plus tard, le Comité national vins de l’Inao a décidé de nommer une commission d’enquête afin d’étudier en profondeur, sur le terrain, les arguments de chaque syndicat et les modifications qu’ils proposent dans leurs cahiers des charges respectifs.
« Depuis 2012, sous l’impulsion de mon prédécesseur Xavier Frissant, nous avons travaillé à resserrer nos conditions de production en vue de l’AOC, notamment autour de deux cépages seulement, chenin et côt et sur une délimitation fine des terroirs », rappelle Mathieu Plou, président du syndicat de Touraine-Amboise.
Pour Touraine Chenonceaux, dénomination de Touraine reconnue en 2011 et dont les vins sont soumis avant mise en marché à une validation qualitative, le cahier des charges a également évolué ces dernières années avec des conditions plus restrictives dans l’optique de décrocher l’AOC. « Nous avons notamment décidé d’interdire totalement le désherbage chimique », indique Aurélie Mançois, co-présidente, avec Ludivine Marteau, du syndicat Touraine-Chenonceaux.
« Depuis 2012, sous l’impulsion de mon prédécesseur Xavier Frissant, nous avons travaillé à resserrer nos conditions de production en vue de l’AOC, notamment autour de deux cépages seulement, chenin et côt et sur une délimitation fine des terroirs », rappelle Mathieu Plou, président du syndicat de Touraine-Amboise.
Pour Touraine Chenonceaux, dénomination de Touraine reconnue en 2011 et dont les vins sont soumis avant mise en marché à une validation qualitative, le cahier des charges a également évolué ces dernières années avec des conditions plus restrictives dans l’optique de décrocher l’AOC. « Nous avons notamment décidé d’interdire totalement le désherbage chimique », indique Aurélie Mançois, co-présidente, avec Ludivine Marteau, du syndicat Touraine-Chenonceaux.
Le Clos des Châteliers à Amboise, une parcelle emblématique de Touraine Amboise
La composition et les dates des visites de la commission d’enquête de l’Inao dans les deux vignobles ne sont pas encore connues. Mais les vigneronnes et vignerons des deux dénominations savent déjà quels points en particulier seront examinés par la délégation de l’Institut. Notamment, les faibles taux de revendication actuels en Touraine Amboise et Touraine Chenonceaux. « Il n’est que de 10 % des surfaces affectées dans la dénomination, reconnaît Mathieu Plou à Amboise. Le vignoble de la future AOC n’est pas encore totalement en chenin et côt, qui seront nos seuls cépages. Nous encourageons les vignerons à en planter ».
En Touraine Chenonceaux, le taux de revendication n’est que de 8 %. « Toutes les surfaces dans la délimitation ne sont pas exploitables en viticulture ou n’ont pas les bons cépages. Et en Touraine Chenonceaux, le désherbage chimique totalement interdit implique un engagement technique et financier à rentabiliser par des débouchés commerciaux. Mais la surface revendiquée a quadruplé en 15 ans », explique Aurélie Mançois.
L’équipe de Touraine Chenonceaux devra également démontrer que « le 100 % côt a une véritable place ». « Ce cépage est très bien valorisé sur nos terroirs, souligne la co-présidente du syndicat. Sans renier le cabernet franc, que nous souhaitons passer en cépage accessoire, nous demandons à l’Inao la possibilité de produire des côts en monocépage ».
La commission d’enquête se penchera aussi sur la question de la notoriété plus faible des Touraine Chenonceaux rouges vis-à-vis des blancs.
Les vigneronnes et vignerons de deux syndicats espèrent obtenir leurs AOC dès que possible. Un aboutissement qui ne les fera toutefois pas tourner le dos à l’AOC Touraine. Leurs démarches portées par l’ambition de l’AOC se sont construites hors de tout esprit d’opposition à leur AOC d’origine : les deux syndicats ont d’ailleurs réaffirmé leur volonté de maintenir leur association avec l’ODG Touraine, qui serait gestionnaire de leurs futures AOC.
En Touraine Chenonceaux, le taux de revendication n’est que de 8 %. « Toutes les surfaces dans la délimitation ne sont pas exploitables en viticulture ou n’ont pas les bons cépages. Et en Touraine Chenonceaux, le désherbage chimique totalement interdit implique un engagement technique et financier à rentabiliser par des débouchés commerciaux. Mais la surface revendiquée a quadruplé en 15 ans », explique Aurélie Mançois.
L’équipe de Touraine Chenonceaux devra également démontrer que « le 100 % côt a une véritable place ». « Ce cépage est très bien valorisé sur nos terroirs, souligne la co-présidente du syndicat. Sans renier le cabernet franc, que nous souhaitons passer en cépage accessoire, nous demandons à l’Inao la possibilité de produire des côts en monocépage ».
La commission d’enquête se penchera aussi sur la question de la notoriété plus faible des Touraine Chenonceaux rouges vis-à-vis des blancs.
Les vigneronnes et vignerons de deux syndicats espèrent obtenir leurs AOC dès que possible. Un aboutissement qui ne les fera toutefois pas tourner le dos à l’AOC Touraine. Leurs démarches portées par l’ambition de l’AOC se sont construites hors de tout esprit d’opposition à leur AOC d’origine : les deux syndicats ont d’ailleurs réaffirmé leur volonté de maintenir leur association avec l’ODG Touraine, qui serait gestionnaire de leurs futures AOC.
I.P.
Le syndicat Touraine Chenonceaux a dès le départ tissé un partenariat avec le château éponyme. Crédit syndicat Touraine Chenonceaux