A raison, le changement climatique revient en boucle dans toutes les conversations techniques viticoles. Mais, au-delà des impressions ou des données empiriques, Interloire a travaillé à un outil scientifique pour visualiser très concrètement l’évolution du climat sur l’ensemble du Val de Loire, via un atlas consultable gratuitement en ligne sur www.techniloire.com. “On travaille à l’échelle du km2 pour les températures et sur 8 km2 pour la pluviométrie et le gel”, précise Raphaël Suire, chargé du dossier “climat” à Interloire.
“C’est un outil pédagogique qui donne des indicateurs climatiques et agro-climatiques selon les cépages”, poursuit le technicien. Dix variétés sont déjà disponibles ; il reste notamment le melon à ajouter. Et le spectre est large : on peut regarder le passé proche, soit de 1986 à 2005, se lancer dans un futur proche (2031-2050), voire au-delà (2051-2100).
Si l’outil a été développé par l’interprofession, deux équipes de recherche ont œuvré à la mise en forme des données ; l’une pilotée par le climatologue et chercheur rennais Hervé Quénol et l’autre par l’enseignant-chercheur de l’Esa, Etienne Neethling. “On s’est appuyé sur deux scénarios du Giec selon les émissions de gaz à effet de serre. L’un où elles stagnent, l’autre où elles augmentent”, détaille Raphaël Suire. “En donnant des éléments très concrets, cet atlas doit servir de prise de conscience pour les viticulteurs et pour les ODG. Ça peut les aider à réfléchir sur l’adaptation du vignoble”.
Cet atlas en ligne en appellera un deuxième qui sera en ligne dans le courant du premier semestre. Il s’agira d’une plate-forme où chacun pourra créer virtuellement des stations météo qui permettront de collecter toute une série de données à échelle du km2.
“C’est un outil pédagogique qui donne des indicateurs climatiques et agro-climatiques selon les cépages”, poursuit le technicien. Dix variétés sont déjà disponibles ; il reste notamment le melon à ajouter. Et le spectre est large : on peut regarder le passé proche, soit de 1986 à 2005, se lancer dans un futur proche (2031-2050), voire au-delà (2051-2100).
Si l’outil a été développé par l’interprofession, deux équipes de recherche ont œuvré à la mise en forme des données ; l’une pilotée par le climatologue et chercheur rennais Hervé Quénol et l’autre par l’enseignant-chercheur de l’Esa, Etienne Neethling. “On s’est appuyé sur deux scénarios du Giec selon les émissions de gaz à effet de serre. L’un où elles stagnent, l’autre où elles augmentent”, détaille Raphaël Suire. “En donnant des éléments très concrets, cet atlas doit servir de prise de conscience pour les viticulteurs et pour les ODG. Ça peut les aider à réfléchir sur l’adaptation du vignoble”.
Cet atlas en ligne en appellera un deuxième qui sera en ligne dans le courant du premier semestre. Il s’agira d’une plate-forme où chacun pourra créer virtuellement des stations météo qui permettront de collecter toute une série de données à échelle du km2.