355 ha : le chiffre donne la mesure de l’ampleur des friches en en Loir-et-Cher et en Indre-et-Loire. Il s’avère bien supérieur aux premières estimations données par Louise Trichet en mai, quelques semaines après que cette étudiante en master géographie aménagement environnement ait entamé son minutieux inventaire (lire VVL 656) dans le cadre d’un stage sous l’égide des FAV 37 et 41, des chambres d’agriculture et de l’ODG Touraine.
Avec les ODG et des vignerons référents, Louise Trichet a dénombré en Loir-et-Cher 214 hectares de vignes non cultivées, disséminées dans 476 parcelles. La plupart (191 ha) sont en AOC Touraine, surtout en Vallée du Cher, et en particulier à Saint-Julien-de-Chédon, suite aux difficultés d’un vigneron. 20 ha de friches ont été relevés en Cheverny Cour-Cheverny, 3 ha en Coteaux du Vendômois.
En Indre-et-Loire, Louise Trichet a enregistré 141 ha de friches, dans 490 parcelles. Plus du tiers de ces surfaces, 55,50 ha, ont été relevées dans l’AOC Bourgueil, 41,6 ha l’ont été en AOC Touraine, vers Amboise, et le reste en AOC Vouvray, Montlouis, Chinon et St-Nicolas.
« Louise Trichet a mené un travail rigoureux pour établir un diagnostic partagé et proposer des pistes d’action », déclarent la directrice de la FAV 41 Isabelle Defrocourt et son homologue de la FAV 37-72 Camille Roubière. Toutes deux ont réuni sur leurs départements le 7 juillet les comités de pilotage « Friches », associant ODG, Draaf, DDT, Safer, Fredon, conseil départemental (en Loir-et-Cher), communautés de communes, syndicats de pays, CVVL et Douanes. Un plan de lutte va être mis en place avec ces partenaires, avec notamment une sensibilisation des propriétaires non-exploitants.
Avec les ODG et des vignerons référents, Louise Trichet a dénombré en Loir-et-Cher 214 hectares de vignes non cultivées, disséminées dans 476 parcelles. La plupart (191 ha) sont en AOC Touraine, surtout en Vallée du Cher, et en particulier à Saint-Julien-de-Chédon, suite aux difficultés d’un vigneron. 20 ha de friches ont été relevés en Cheverny Cour-Cheverny, 3 ha en Coteaux du Vendômois.
En Indre-et-Loire, Louise Trichet a enregistré 141 ha de friches, dans 490 parcelles. Plus du tiers de ces surfaces, 55,50 ha, ont été relevées dans l’AOC Bourgueil, 41,6 ha l’ont été en AOC Touraine, vers Amboise, et le reste en AOC Vouvray, Montlouis, Chinon et St-Nicolas.
Des pistes d’actions
L’étudiante en géographie a contacté des professionnels d’autres vignobles sur les outils mobilisés pour mettre fin aux friches : menaces par l’ODG de retrait d’habilitation en AOC, rappel à la loi (en zone flavescence dorée) par les Draaf, obligation de débroussaillement contre le risque incendie, sanctions pénales, arrachages en vue d’un boisement ou d’une autre culture, remises en état subventionnées… « Louise Trichet a mené un travail rigoureux pour établir un diagnostic partagé et proposer des pistes d’action », déclarent la directrice de la FAV 41 Isabelle Defrocourt et son homologue de la FAV 37-72 Camille Roubière. Toutes deux ont réuni sur leurs départements le 7 juillet les comités de pilotage « Friches », associant ODG, Draaf, DDT, Safer, Fredon, conseil départemental (en Loir-et-Cher), communautés de communes, syndicats de pays, CVVL et Douanes. Un plan de lutte va être mis en place avec ces partenaires, avec notamment une sensibilisation des propriétaires non-exploitants.
I.P.