
Hervé Novelli a remis sa feuille de route pour dynamiser l’œnotourisme à Nathalie Delattre dans les caves saumuroises.
C’était une demande formulée par Nathalie Delattre, ministre en charge du tourisme, à un ancien détenteur du même portefeuille, Hervé Novelli, aujourd’hui, président du Conseil supérieur de l’œnotourisme. Venu en voisin, le Tourangeau a remis, en cette mi-juin, ses recommandations à la ministre en Saumurois, chez Bouvet-Ladubay, pour “faire de la France d’ici 2030, la première destination oenotouristique d’Europe”.
En 2024, les vignobles français ont accueilli quelque 12 millions de personnes dans les caves, payantes pour des prestations ou gratuites en simples acheteurs de vins. La Loire en a comptabilisé 1,9 million. Rappelons qu’au total, la France reçoit quelque 100 millions de touristes étrangers par an. “Un tiers déclare venir chez nous pour la gastronomie, les vins”, a souligné Nathalie Delattre. Il y a donc moyen de développer cette activité de tourisme viticole en la professionnalisant. A condition de l’appuyer sur un label fiable : Vignobles et découvertes.
Pour cela, Hervé Novelli a planché sur une feuille de route avec huit mesures. La première vise à simplifier les contraintes réglementaires, notamment pour l’ouverture dominicale ou la construction de locaux dédiés. La deuxième entend structurer l’œnotourisme comme une véritable filière reconnue et lisible à l’échelle nationale. La troisième doit faciliter l’accès aux sites à toutes les personnes, y compris handicapées. La quatrième insiste sur la nécessaire formation pour professionnaliser les acteurs. La cinquième doit s’appuyer sur l’innovation pour faire et faire-savoir. “L’expérience touristique commence chez soi sur l’ordinateur ou le smartphone. Après, il faut de l’humain”, résume la ministre. La sixième défend la célébration du vin via des évènements festifs, comme une journée nationale de l’œnotourisme. La septième aborde le sujet du financement, avec l’idée d’orienter des fonds de la Pac vers cette activité. Enfin, la huitième prône le développement de synergies avec d’autres tourismes du même type : brasserie, spiritourisme.
Toutes ces mesures nécessitent des évolutions législatives pour certaines qui ne dépendent pas que du ministère du Tourisme. Nathalie Delattre a annoncé qu’elle espère voir arriver dans le débat public, une loi sur la définition de l’agritourisme. “Il faut lui donner un cadre, notamment en termes de fiscalité”.
En 2024, les vignobles français ont accueilli quelque 12 millions de personnes dans les caves, payantes pour des prestations ou gratuites en simples acheteurs de vins. La Loire en a comptabilisé 1,9 million. Rappelons qu’au total, la France reçoit quelque 100 millions de touristes étrangers par an. “Un tiers déclare venir chez nous pour la gastronomie, les vins”, a souligné Nathalie Delattre. Il y a donc moyen de développer cette activité de tourisme viticole en la professionnalisant. A condition de l’appuyer sur un label fiable : Vignobles et découvertes.
Pour cela, Hervé Novelli a planché sur une feuille de route avec huit mesures. La première vise à simplifier les contraintes réglementaires, notamment pour l’ouverture dominicale ou la construction de locaux dédiés. La deuxième entend structurer l’œnotourisme comme une véritable filière reconnue et lisible à l’échelle nationale. La troisième doit faciliter l’accès aux sites à toutes les personnes, y compris handicapées. La quatrième insiste sur la nécessaire formation pour professionnaliser les acteurs. La cinquième doit s’appuyer sur l’innovation pour faire et faire-savoir. “L’expérience touristique commence chez soi sur l’ordinateur ou le smartphone. Après, il faut de l’humain”, résume la ministre. La sixième défend la célébration du vin via des évènements festifs, comme une journée nationale de l’œnotourisme. La septième aborde le sujet du financement, avec l’idée d’orienter des fonds de la Pac vers cette activité. Enfin, la huitième prône le développement de synergies avec d’autres tourismes du même type : brasserie, spiritourisme.
Toutes ces mesures nécessitent des évolutions législatives pour certaines qui ne dépendent pas que du ministère du Tourisme. Nathalie Delattre a annoncé qu’elle espère voir arriver dans le débat public, une loi sur la définition de l’agritourisme. “Il faut lui donner un cadre, notamment en termes de fiscalité”.