Les promoteurs du cru Champtoceaux.
Il a connu quelques faux départs mais le cru communal issu des terroirs des Coteaux d'Ancenis est désormais engagé dans une demarche de reconnaissance. Mieux, « il rattrape son retard » assure Benoît Landron, président de l'association Roches de Loire. « Les prémices ont été initiés en 2001 mais seulement deux domaines étaient impliqués. En 2007, un profil de vin a été défini mais il a fallu attendre 2014 pour véritablement lancer le mouvement. » Huit exploitations s'engagent alors dans l'association, font venir un géologue pour identifier les sols et organisent des dégustations. « Nous avons vraiment redécouvert nos vins à cette occasion avec un profil de Muscadet de garde commun. »
Aujourd'hui, 12 domaines travaillent à l'élaboration du cru avec la particularité d'être situés des deux côtés de la Loire. Pour Carmen Suteau, vigneronne à Barbechat, « le fleuve n'est pas une frontière mais un élément fédérateur. Notre terroir a été façonné par la Loire ». Et si le cru est situé sur deux terroirs, le synclinal d'Ancenis et le complexe de Champtoceaux, les caractéristiques de sols sont identiques avec une dominante de micaschistes et ponctuellement de gneiss, schistes et amphibolites.
Côté conditions de production, les membres de Roches de Loire ont fait le choix d'un élevage sur lie de 17 mois minimum. A la dégustation, le cru révèle une impression saline, minérale et une expression aromatique fruitée qui tend vers la pêche et la poire. Mais si l'unité de ce vin de gastronomie se retrouve dans le verre, elle était moins évidente pour sa dénomination. Après discussions, trois noms de communes ont été retenus par les vignerons : Ancenis, Champtoceaux et Liré. « Nous avons sollicité les étudiants de l'International Master Vintage de l'ESA d'Angers pour le choix final. Après une enquête consommateur, il s'est averé que Champtoceaux répondait aux critères », explique Olivier Martin, vigneron à La Varenne. Dans la foulée, la signature représentant la citadelle de Champtoceaux a été adoptée. Reste maintenant à peaufiner le cahier des charges et la communication en vue du dépôt de candidature à l'INAO. « Au moins trois ans de travail », estiment les vignerons avant une reconnaissance officielle.
Adeline Le Gal
Aujourd'hui, 12 domaines travaillent à l'élaboration du cru avec la particularité d'être situés des deux côtés de la Loire. Pour Carmen Suteau, vigneronne à Barbechat, « le fleuve n'est pas une frontière mais un élément fédérateur. Notre terroir a été façonné par la Loire ». Et si le cru est situé sur deux terroirs, le synclinal d'Ancenis et le complexe de Champtoceaux, les caractéristiques de sols sont identiques avec une dominante de micaschistes et ponctuellement de gneiss, schistes et amphibolites.
Côté conditions de production, les membres de Roches de Loire ont fait le choix d'un élevage sur lie de 17 mois minimum. A la dégustation, le cru révèle une impression saline, minérale et une expression aromatique fruitée qui tend vers la pêche et la poire. Mais si l'unité de ce vin de gastronomie se retrouve dans le verre, elle était moins évidente pour sa dénomination. Après discussions, trois noms de communes ont été retenus par les vignerons : Ancenis, Champtoceaux et Liré. « Nous avons sollicité les étudiants de l'International Master Vintage de l'ESA d'Angers pour le choix final. Après une enquête consommateur, il s'est averé que Champtoceaux répondait aux critères », explique Olivier Martin, vigneron à La Varenne. Dans la foulée, la signature représentant la citadelle de Champtoceaux a été adoptée. Reste maintenant à peaufiner le cahier des charges et la communication en vue du dépôt de candidature à l'INAO. « Au moins trois ans de travail », estiment les vignerons avant une reconnaissance officielle.
Adeline Le Gal
Quatre « crus » au prochain comité national de l'Inao
La consultation publique des projets d'aires géographiques des dénominations Chateau-Thébaud, Monnières-Saint-Fiacre, Mouzillon-Tillières et Goulaine s'est cloturée le 31 décembre. Peu de réclamations ont été déposées à l'Inao. « Elles proviennent principalement de producteurs de Mouzillon-Tillières qui demandent des ajustements à la marge des limites de la zone », indique Jean-Baptiste Moulènes, ingénieur à l'INAO. Les promoteurs de la dénomation Vallet ont également déposé une demande, certains secteurs de la commune étant classés en Goulaine ou en Mouzillon-Tillières. Une requête « délicate », Vallet n'ayant pas encore déposé de candidature pour une reconnaissance en cru. Les experts de l'Inao vont examiner ces réclamations début février. Le dossier devrait ensuite être présenté au prochain comité national prévu au printemps.
La consultation publique des projets d'aires géographiques des dénominations Chateau-Thébaud, Monnières-Saint-Fiacre, Mouzillon-Tillières et Goulaine s'est cloturée le 31 décembre. Peu de réclamations ont été déposées à l'Inao. « Elles proviennent principalement de producteurs de Mouzillon-Tillières qui demandent des ajustements à la marge des limites de la zone », indique Jean-Baptiste Moulènes, ingénieur à l'INAO. Les promoteurs de la dénomation Vallet ont également déposé une demande, certains secteurs de la commune étant classés en Goulaine ou en Mouzillon-Tillières. Une requête « délicate », Vallet n'ayant pas encore déposé de candidature pour une reconnaissance en cru. Les experts de l'Inao vont examiner ces réclamations début février. Le dossier devrait ensuite être présenté au prochain comité national prévu au printemps.