Jean-Marie Dozon présente le Chinon 1911 vinifié par son arrière-grand-père
Les Chinon peuvent être de grande garde. Ils peuvent même vieillir plus d’un siècle et offrir une fraîcheur et des arômes étonnants, comme ce Chinon 1911 du domaine Dozon. Un flacon précieux ouvert lors d’une verticale mémorable organisée par l’ODG de Chinon le 20 avril, à la veille de son salon annuel Les Vignerons dans la Ville.
23 millésimes, de 1911 à 2016, ont été dégustés par des journalistes et des vignerons dans la salle des Etats Généraux du musée Le Carroi, là où Charles VII pu recueillir l’argent nécessaire pour lever une armée menée par Jeanne d’Arc. La guerre, la paix, Rabelais et sa guerre picrocholine, le centenaire de l’armistice de 1918, autant de thématiques convoquées pour l’occasion par le syndicat des vins, dont le but était aussi de mettre en avant le potentiel de garde des Chinon, à travers ces millésimes d’années de traités de paix dans le monde.
1959, année du Traité de l’Antarctique, un millésime d’anthologie à Chinon, bien illustré par le vin du domaine de Philippe Richard dégusté lors de la verticale. « Il est complexe, aromatique, élégant, la couleur n’est pas passée, il peut encore vieillir quelques années », souligne Francis Jourdan, président de l’ODG Chinon.
23 millésimes, de 1911 à 2016, ont été dégustés par des journalistes et des vignerons dans la salle des Etats Généraux du musée Le Carroi, là où Charles VII pu recueillir l’argent nécessaire pour lever une armée menée par Jeanne d’Arc. La guerre, la paix, Rabelais et sa guerre picrocholine, le centenaire de l’armistice de 1918, autant de thématiques convoquées pour l’occasion par le syndicat des vins, dont le but était aussi de mettre en avant le potentiel de garde des Chinon, à travers ces millésimes d’années de traités de paix dans le monde.
1959, année du Traité de l’Antarctique, un millésime d’anthologie à Chinon, bien illustré par le vin du domaine de Philippe Richard dégusté lors de la verticale. « Il est complexe, aromatique, élégant, la couleur n’est pas passée, il peut encore vieillir quelques années », souligne Francis Jourdan, président de l’ODG Chinon.
1976, fin de la Révolution culturelle en Chine, année de canicule en France, et un Chinon du domaine Dozon, « qui n’avait pas le profil des Chinon, confie Jean-Marie Dozon. Ce millésime était concentré en alcool et en acidité, le raisin était mûr et le feuillage encore vert grâce à nos sols argilo-calcaires ». Le vin a gardé fraîcheur et fruité.
1989, chute du mur de Berlin, et un beau millésime à Chinon, représenté par une cuvée de Bernard Baudry. « Ce vin est issu d’un terroir sablo-argileux, avec un joli équilibre, il a été élevé en barrique pendant une petite année », précise Mathieu Baudry. « Il présente des arômes de fruits cuits et d’épices, il est très bon, il en a sous la semelle pour encore 10 ans », commente Francis Jourdan.
« Le Chinon a un véritable profil de vin de garde, souligne Rodolphe Raffault, vice-président de l’ODG de Chinon. Mais les Chinon sont souvent bus trop tôt. Nous avons du réduire les stocks avec les gels, avancer les millésimes. Or il faut généralement 5 à 7 ans pour le cabernet franc s’exprime au mieux ».
1989, chute du mur de Berlin, et un beau millésime à Chinon, représenté par une cuvée de Bernard Baudry. « Ce vin est issu d’un terroir sablo-argileux, avec un joli équilibre, il a été élevé en barrique pendant une petite année », précise Mathieu Baudry. « Il présente des arômes de fruits cuits et d’épices, il est très bon, il en a sous la semelle pour encore 10 ans », commente Francis Jourdan.
« Le Chinon a un véritable profil de vin de garde, souligne Rodolphe Raffault, vice-président de l’ODG de Chinon. Mais les Chinon sont souvent bus trop tôt. Nous avons du réduire les stocks avec les gels, avancer les millésimes. Or il faut généralement 5 à 7 ans pour le cabernet franc s’exprime au mieux ».
Ingrid Proust