A Jaunay-Marigny, dans la Vienne, sur l’ancien domaine de Frédéric Brochet – dont il est resté propriétaire – le groupe SOS a créé le domaine du Paon perché sous statut associatif. Sa singularité est de n’embaucher dans les tâches d’exécution que du personnel en réinsertion, tout particulièrement un public éloigné de l’emploi. La structure, baptisée Les vignes d’avenir, s’appuie sur 20 ha de vignes (dont la moitié de sauvignon) en bio, est dirigée par deux œnologues, German Mulet et Valentin Ramel.
Le groupe SOS est une entreprise à but non lucratif, qui porte quelque 750 projets en France dans le domaine de la santé, de l’environnement, de l’agriculture. “On soutient des projets à fort impact environnemental et social. C’est le premier dossier en viticulture”, souligne Éric Balmier, vice-président.
En ce printemps, le domaine accueille quatre salariés en insertion pour une durée, selon les statuts, de 4 à 24 mois. “A terme, nous aurons 10 salariés en insertion”, précise Valentin Ramel, qui détaille les difficultés. “Au-delà du travail, il faut penser à la vie quotidienne. Pour certains, revenir vers le travail est déjà une épreuve. Et l’un des points clés, c’est la mobilité. Certains n’ont pas de permis, d’autres pas de véhicules. On a investi dans des voitures électriques pour faire des navettes et mis à disposition des vélos également pour rejoindre le domaine depuis les communes les plus proches”.
Les salariés sont recrutés pour les travaux viticoles, mais aussi pour toute la partie hôtellerie de l’entreprise. La structure loue des salles pour des séminaires et des mariages et un gîte de 15 couchages. Elle programme par ailleurs toute une série d’animations autour du vin : afterworks, atelier dégustation…
Cette activité apporte de la trésorerie pour honorer les factures pour la partie viticole. Dans le montage financier, Les vignes d’avenir ont bénéficié du soutien financier du groupe SOS, de mécènes (notamment Danone), de financement participatif via blue bees et de prêts bancaires.
Lancé en 2023, le domaine a vendu une partie de ses raisins au négoce et a produit avec sauvignon et pinot noir, deux cuvées de 20 000 bouteilles, dont la commercialisation vient d’être lancée. “On a tout produit en Vins de France pour des questions de facilité administrative”, indique Valentin Ramel. “Ensuite, on produira sans doute des IGP Val de Loire, voire de l’AOP Haut-Poitou. On projette aussi un vin à bulles à base de pinot noir”. Le domaine doit trouver son équilibre économique entre le chiffre d’affaires généré par la vente de vin et les aides publiques pour l’accueil du public en insertion.
P.T.
Le groupe SOS est une entreprise à but non lucratif, qui porte quelque 750 projets en France dans le domaine de la santé, de l’environnement, de l’agriculture. “On soutient des projets à fort impact environnemental et social. C’est le premier dossier en viticulture”, souligne Éric Balmier, vice-président.
En ce printemps, le domaine accueille quatre salariés en insertion pour une durée, selon les statuts, de 4 à 24 mois. “A terme, nous aurons 10 salariés en insertion”, précise Valentin Ramel, qui détaille les difficultés. “Au-delà du travail, il faut penser à la vie quotidienne. Pour certains, revenir vers le travail est déjà une épreuve. Et l’un des points clés, c’est la mobilité. Certains n’ont pas de permis, d’autres pas de véhicules. On a investi dans des voitures électriques pour faire des navettes et mis à disposition des vélos également pour rejoindre le domaine depuis les communes les plus proches”.
Les salariés sont recrutés pour les travaux viticoles, mais aussi pour toute la partie hôtellerie de l’entreprise. La structure loue des salles pour des séminaires et des mariages et un gîte de 15 couchages. Elle programme par ailleurs toute une série d’animations autour du vin : afterworks, atelier dégustation…
Cette activité apporte de la trésorerie pour honorer les factures pour la partie viticole. Dans le montage financier, Les vignes d’avenir ont bénéficié du soutien financier du groupe SOS, de mécènes (notamment Danone), de financement participatif via blue bees et de prêts bancaires.
Lancé en 2023, le domaine a vendu une partie de ses raisins au négoce et a produit avec sauvignon et pinot noir, deux cuvées de 20 000 bouteilles, dont la commercialisation vient d’être lancée. “On a tout produit en Vins de France pour des questions de facilité administrative”, indique Valentin Ramel. “Ensuite, on produira sans doute des IGP Val de Loire, voire de l’AOP Haut-Poitou. On projette aussi un vin à bulles à base de pinot noir”. Le domaine doit trouver son équilibre économique entre le chiffre d’affaires généré par la vente de vin et les aides publiques pour l’accueil du public en insertion.
P.T.