Les vignes du château de Chambord sont en partie en AOC Cheverny et devraient intégrer la future aire géographique de l'AOC Cour Cheverny
L’ancien directeur du domaine national de Chambord n’y était pas opposé. Et les vignerons de l’ODG Cheverny et Cour Cheverny avaient voté pour ce changement de nom, pour des raisons historiques et d’image, et afin aussi de mettre fin au risque de confusion entre les noms de leurs deux AOC… Mais l’appellation Cour Cheverny ne va finalement pas se muer en AOC Chambord.
« Les conditions d’usage d’une appellation sont très strictes, et nous avons avec notre marque beaucoup de diversifications de produits. Une AOC Chambord serait préjudiciable pour nous comme pour les vignerons. Mais nos vignes vont intégrer l’aire de Cour Cheverny et nous souhaitons renforcer notre collaboration avec l’ODG », déclare Cécilie de Saint-Venant, directrice de la communication de Chambord.
Outre ce rebondissement, le dossier de redélimitation de l’aire de l’AOC Cour Cheverny, lancé il y a trois ans, avance laborieusement. L’idée est d’étendre l’aire à celle de l’AOC Cheverny. « L’Inao nous a demandé de définir des conditions de production plus restrictives. Nous avons notamment décidé l’interdiction progressive du désherbage chimique et de la fertilisation minérale. Mais pour l’Inao il faut des critères plus spécifiques », explique Jérôme Marcadet, président de l’ODG. Il est envisagé une réduction du rendement autorisé, l’interdiction de certains produits œnologiques. Le projet d’un conservatoire de romorantin pour des sélections massales a été voté en CA et la direction de Chambord annonce son souhait d'y participer. Un groupe de travail a aussi été lancé avec l’œnologue Jean-Michel Durivault sur le profil des vins Cour Cheverny.
« Les conditions d’usage d’une appellation sont très strictes, et nous avons avec notre marque beaucoup de diversifications de produits. Une AOC Chambord serait préjudiciable pour nous comme pour les vignerons. Mais nos vignes vont intégrer l’aire de Cour Cheverny et nous souhaitons renforcer notre collaboration avec l’ODG », déclare Cécilie de Saint-Venant, directrice de la communication de Chambord.
Outre ce rebondissement, le dossier de redélimitation de l’aire de l’AOC Cour Cheverny, lancé il y a trois ans, avance laborieusement. L’idée est d’étendre l’aire à celle de l’AOC Cheverny. « L’Inao nous a demandé de définir des conditions de production plus restrictives. Nous avons notamment décidé l’interdiction progressive du désherbage chimique et de la fertilisation minérale. Mais pour l’Inao il faut des critères plus spécifiques », explique Jérôme Marcadet, président de l’ODG. Il est envisagé une réduction du rendement autorisé, l’interdiction de certains produits œnologiques. Le projet d’un conservatoire de romorantin pour des sélections massales a été voté en CA et la direction de Chambord annonce son souhait d'y participer. Un groupe de travail a aussi été lancé avec l’œnologue Jean-Michel Durivault sur le profil des vins Cour Cheverny.
I.P.