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Le Vigneron du Val de Loire
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La vigne reprend vie à Mazé


Rédigé le Mercredi 19 Mai 2021


C’est une butte bien venteuse. Ouverte à 360° sur l’ensemble des villages voisins. Au lieu-dit du Moulin de la Roche, Clarisse et Fabrice Benesteau font revivre l’empreinte viticole sur la commune de Mazé (la commune nouvelle s’appelle désormais Mazé-Milon). Sur une ancienne friche au milieu de cultures agricoles, où une vigne était exploitée jusqu’en 1998, les exploitants du Domaine de la Tuffière viennent de replanter du pinot noir et du chardonnay sur 36 ares, auxquels s’ajouteront, en 2022 et 2023, 80 ares supplémentaires plantés en cépages résistants.
Ce projet est né d’un partenariat avec la municipalité de Mazé. Le maire avait régulièrement sollicité les vignerons de Lue-en-Baugeois qui exploitent des vignes à 5 km à la ronde, pour planter sur le territoire de Mazé. “On a essayé d’être facilitateurs pour qu’ils puissent racheter les terres aux différents propriétaires et on va bientôt signer une convention pour que la population puisse être associée à cette vigne”, indique Christophe Pot. Un circuit de promenade va être tracé en incluant les abords de la parcelle. “De notre côté, on prévoit des animations au moment de la taille, des travaux de printemps, de la vendange”, précise Clarisse Benesteau. “On fera aussi venir les élèves des écoles. On a prévu de faire du jus de raisin avec une partie de la production. Le reste sera vinifié en bulles. C’est aussi un clin d’œil car la médiathèque de Mazé s’appelle la Bulle et est très impliquée dans le monde la BD”, ajoute Fabrice.
Autre projet, la réhabilitation de deux ou trois cabanes de vigne à proximité de la parcelle. “On voudrait le faire avec l’Outil en main”. L’association initie les jeunes aux travaux manuels dans des ateliers animés par des retraités bénévoles. Tout autour de la parcelle qu’ils conduiront en bio, les vignerons projettent également de planter une haie bocagère. “Même si ces terres ne sont pas classées en AOC, on fait vivre l’Anjou viticole au-delà des territoires habituels”, concluent Clarisse et Fabrice Benesteau, qui voit dans ce projet “une petite bouffée d’oxygène”, après avoir été très sévèrement malmenés par le gel.
 
P.T.




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