Il fait partie de la palette des vins de Montlouis depuis des années. Mais jusqu’ici le "Pétillant originel" n’avait pas de reconnaissance officielle. Ce sera bientôt chose faite. L’ODG de Montlouis révise son cahier des charges et veut y inscrire noir sur blanc le "Pétillant originel" et ses contraintes de production. Ce vin effervescent à fermentation unique issu de chenin récolté à la main est produit dans le vignoble de Montlouis depuis plusieurs années. L'ODG avait déjà codifié ses conditions de vinification. Lesquelles sont strictes, et minimales : pas d’enrichissement, pas de levurage, pas d’enzymage, pas d’ajout de liqueur de tirage ni de liqueur d’expédition. Le rendement maximal est à 52 hl/ha, comme pour les Montlouis tranquilles.
Le dossier est en cours d'instruction à l'Inao et l'affaire semble en bonne voie. « La commission d’enquête de l’Inao est venue à Montlouis en juillet. La dégustation de nos pétillants originels s’est très bien déroulée. Un des professionnels de la commission, un Champenois, s’est même montré très enthousiaste », indique Damien Delecheneau, président de l’ODG de Montlouis. Le nom de "Pétillant originel" est déposé. Il ne sera toutefois pas obligatoire pour les opérateurs.
Ce vin effervescent atypique est plutôt confidentiel à l’échelle de la production totale des Montlouis. « Les pétillants originels ne représentent qu'environ 3 % des volumes élaborés dans le vignoble, mais ils sont bien valorisés. Ils sont vendus en moyenne 15 € la bouteille », déclare Damien Delecheneau.
La révision du cahier des charges de Montlouis sera à nouveau examinée au comité national vins de l’Inao, probablement en novembre. Les vignerons de l'AOC espèrent pouvoir l'appliquer dès l'an prochain.
Ingrid Proust
Le dossier est en cours d'instruction à l'Inao et l'affaire semble en bonne voie. « La commission d’enquête de l’Inao est venue à Montlouis en juillet. La dégustation de nos pétillants originels s’est très bien déroulée. Un des professionnels de la commission, un Champenois, s’est même montré très enthousiaste », indique Damien Delecheneau, président de l’ODG de Montlouis. Le nom de "Pétillant originel" est déposé. Il ne sera toutefois pas obligatoire pour les opérateurs.
Ce vin effervescent atypique est plutôt confidentiel à l’échelle de la production totale des Montlouis. « Les pétillants originels ne représentent qu'environ 3 % des volumes élaborés dans le vignoble, mais ils sont bien valorisés. Ils sont vendus en moyenne 15 € la bouteille », déclare Damien Delecheneau.
La révision du cahier des charges de Montlouis sera à nouveau examinée au comité national vins de l’Inao, probablement en novembre. Les vignerons de l'AOC espèrent pouvoir l'appliquer dès l'an prochain.
Ingrid Proust