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Le Vigneron du Val de Loire
L'information viticole pour les professionnels

Reprise : des candidats attirés par l’environnement, l’aventure humaine et la réussite


Rédigé le Mercredi 14 Septembre 2022


Assurer le développement de la viticulture régionale en plaçant « l’humain au cœur des entreprises viti-vinicoles » est l’un des objectifs du Cap Filière, co-financé par le conseil régional Centre Val de Loire, les professionnels et l’Union européenne. Afin de mieux attirer et de mieux accompagner les candidats à la reprise de domaines et les nouveaux installés, la chambre régionale d’agriculture a réalisé récemment une étude en ligne. Plus de 280 réponses lui ont permis d’identifier plusieurs profils d’aspirants vignerons ou de néo-vignerons.
Premier profil : les étudiants. 75% de ces répondants ont un lien familial avec la viticulture ou l’agriculture. « Ils plébiscitent les aspects techniques liés au savoir-faire du métier, la science du vin et du terroir », note l’étude. Leur projet est de reprendre un domaine clé en main ou d’en créer un, avec une certification environnementale, l’envie de pérenniser un vignoble, « de vivre une aventure humaine, de réussir économiquement ».
Deuxième profil, les salariés. La majorité des répondants à l’étude ont un lien familial ou professionnel à la viticulture ou l’agriculture. Pour plus d’un tiers, ils veulent se reconvertir dans la vigne. Ils souhaitent reprendre un domaine, ou en créer un, mais n’excluent pas d être associé ou actionnaire. Leur envie est « de vivre une aventure humaine, voire « de prendre des risques liés à la gestion d’entreprise ». La plupart recherchent un engagement environnemental.
Troisième profil : les chefs d’entreprise. Une majorité de ces répondants dirigent déjà une entreprise liée à la filière viticole. Ils sont attirés par le savoir-faire, le produit vin, le lien avec le terroir, la convivialité, le contact clientèle. Ils privilégient l’actionnariat, ou la reprise d’un domaine en difficulté. Ils sont eux aussi animés de l’envie de vivre une aventure humaine, de pérenniser un vignoble. « Ils expriment ensuite le souhait de réussir économiquement, au même niveau que le rapprochement avec la nature », indique l’étude. Comme les autres profils, ils sont attirés par une certification environnementale. Un élément clé dans les critères de choix des candidats à la reprise,  aux côtés de la qualité, du cadre de vie, et de l’accessibilité des prix des domaines en vente.
I.P.




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