Ça se tend dans le Sancerrois. On connait la position très ferme de l’Union viticole sancerroise qui ne veut pas voir cohabiter les vins d’AOC avec des IGP du Val de Loire, en particulier, deux cépages : le sauvignon et le pinot noir... Sauf que la colère, jusque-là verbale, a pris un nouveau tour. 5 600 pieds de sauvignon, fraîchement plantés ont été arrachés mi-juillet à Saint-Satur. Cette parcelle, n’entrant pas dans l’aire d’appellation, était destinée à produire de l’IGP.
Interrogé par plusieurs médias, le président de l’Union viticole sancerroise, Gilles Guillerault condamne ces agissements, mais rapidement, pointe du doigt la responsabilité des pouvoirs publics, qui n’ont “pas pris les mesures adéquates. Ce qui devait arriver, est malheureusement arrivé”.
De son côté, le Syndicat des Vins IGP Val de Loire s’insurge : “Jusqu’à preuve du contraire, la parcelle concernée a été plantée en toute légalité avec des droits de plantation obtenus conformément à la règlementation en vigueur et même avant la mise en place du nouveau système de plantation. Si le nouveau système de plantation tend vers une libéralisation accrue, le Syndicat des Vins IGP Val de Loire a pris ses responsabilités et a fait une demande de contingent pour limiter toute extension massive de son potentiel. Seulement 1 ha d’autorisation nouvelle pour 2016/2017 a été demandé, en IGP, sur le département du Cher. Nous sommes loin du déferlement annoncé”, détaille le Syndicat. Et de rappeler que “la mixité AOC-IGP existe tout au long de la Loire. Nous demandons, comme partout ailleurs, que la hiérarchie des signes de qualité soit respectée, y compris dans le département du Cher”.
Patrick Touchais
Interrogé par plusieurs médias, le président de l’Union viticole sancerroise, Gilles Guillerault condamne ces agissements, mais rapidement, pointe du doigt la responsabilité des pouvoirs publics, qui n’ont “pas pris les mesures adéquates. Ce qui devait arriver, est malheureusement arrivé”.
De son côté, le Syndicat des Vins IGP Val de Loire s’insurge : “Jusqu’à preuve du contraire, la parcelle concernée a été plantée en toute légalité avec des droits de plantation obtenus conformément à la règlementation en vigueur et même avant la mise en place du nouveau système de plantation. Si le nouveau système de plantation tend vers une libéralisation accrue, le Syndicat des Vins IGP Val de Loire a pris ses responsabilités et a fait une demande de contingent pour limiter toute extension massive de son potentiel. Seulement 1 ha d’autorisation nouvelle pour 2016/2017 a été demandé, en IGP, sur le département du Cher. Nous sommes loin du déferlement annoncé”, détaille le Syndicat. Et de rappeler que “la mixité AOC-IGP existe tout au long de la Loire. Nous demandons, comme partout ailleurs, que la hiérarchie des signes de qualité soit respectée, y compris dans le département du Cher”.
Patrick Touchais