Laurent Ligonnière mise sur une récolte de pommes à cidre pour 2030.
Après avoir planté en 2018, sur un ha, des rangs de fruitiers (poiriers, abricotiers, pruniers…) rythmés par des fruitiers buissonnants (groseilles, cassis…), intercalés par des rangs de vignes de cépages du Sud : côt, syrah, tempranillo et sciaccarello, le Domaine des 2 moulins poursuit son exploration de l’agroforesterie.
Entre temps, l’exploitation de Juigné sur Loire a accueilli Laurent Ligonnière, issu d’une famille bien connue en Anjou dans l’activité arboricole (production et pépinière), dans laquelle il a opéré quelques années. “On a beaucoup échangé en interne sur l’agroforesterie, et comment casser ces océans de vigne qu’on a tout autour du domaine”, souligne le nouvel associé de Daniel Macault. “On a décidé qu’on planterait un rang d’arbres à chaque nouvelle replantation de parcelles de vigne. Et tant qu’à faire, on s’est arrêté sur des arbres qui produisent. D’où l’idée de planter des pommiers à cidre”.
Une fois l’idée posée, il a fallu creuser le sujet. Quelles variétés choisir pour une production en bio, sans apport d’eau et qui soient à maturité après les vendanges ? Sachant que la récolte s’effectue au sol. Trois ont été choisies après échanges avec des pépiniéristes et des cidriculteurs : tréladine (douce), judor (acide) et saireline (douce-amère). Le porte-greffe, M 25, a été sélectionné pour sa bonne résistance au stress hydrique. Coût entre 5 et 8 € HT par pied.
Près de 300 scions d’1,50 m ont été mis en terre tout récemment, soit 900 m linéaires. “Chaque rang de pommiers prend la place de deux rangs de vigne”, indique Laurent Ligonnière. “On va former des corridors pour les oiseaux, les chauve-souris”. La plantation a été réalisée par le domaine. La prochaine, programmée en 2027, permettra d’en ajouter une centaine de plus.
“On pourrait produire quelque 5 000 cols qu’on vendra ici en direct. En attendant, on va apprendre en faisant avec l’aide d’un technicien”, précise le viticulteur. La première récolte est attendue pour 2030.
Entre temps, l’exploitation de Juigné sur Loire a accueilli Laurent Ligonnière, issu d’une famille bien connue en Anjou dans l’activité arboricole (production et pépinière), dans laquelle il a opéré quelques années. “On a beaucoup échangé en interne sur l’agroforesterie, et comment casser ces océans de vigne qu’on a tout autour du domaine”, souligne le nouvel associé de Daniel Macault. “On a décidé qu’on planterait un rang d’arbres à chaque nouvelle replantation de parcelles de vigne. Et tant qu’à faire, on s’est arrêté sur des arbres qui produisent. D’où l’idée de planter des pommiers à cidre”.
Une fois l’idée posée, il a fallu creuser le sujet. Quelles variétés choisir pour une production en bio, sans apport d’eau et qui soient à maturité après les vendanges ? Sachant que la récolte s’effectue au sol. Trois ont été choisies après échanges avec des pépiniéristes et des cidriculteurs : tréladine (douce), judor (acide) et saireline (douce-amère). Le porte-greffe, M 25, a été sélectionné pour sa bonne résistance au stress hydrique. Coût entre 5 et 8 € HT par pied.
Près de 300 scions d’1,50 m ont été mis en terre tout récemment, soit 900 m linéaires. “Chaque rang de pommiers prend la place de deux rangs de vigne”, indique Laurent Ligonnière. “On va former des corridors pour les oiseaux, les chauve-souris”. La plantation a été réalisée par le domaine. La prochaine, programmée en 2027, permettra d’en ajouter une centaine de plus.
“On pourrait produire quelque 5 000 cols qu’on vendra ici en direct. En attendant, on va apprendre en faisant avec l’aide d’un technicien”, précise le viticulteur. La première récolte est attendue pour 2030.