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My Bacchus lève 2 M€ et se développe à l’international


Rédigé le Vendredi 3 Juin 2022


My Bacchus et son fondateur Alexandre Ermenault viennent de réaliser une nouvelle levée de fonds.
My Bacchus et son fondateur Alexandre Ermenault viennent de réaliser une nouvelle levée de fonds.

Un peu plus d’un an après une première levée de fonds de 550 000 €, My Bacchus vient de boucler un nouveau tour de table de 2 millions d’euros. Réalisée par Demeter Investment Managers, société de gestion de capital investissement, cette opération mobilise plusieurs acteurs publics et privés notamment Pays de la Loire Développement, Atlantique Vendée Innovation ou encore les sociétés d’investissement Bamboo et Holnest. « Depuis le Sitevi 2021 nous sommes fortement sollicités en France, mais aussi en Europe. Cette levée de fonds sera en partie consacrée à la gestion des ressources humaines avec 10 recrutements prévus d’ici la fin de l’année mais aussi à la recherche et au développement de nos outils », explique Alexandre Ermenault, fondateur de My Bacchus.
Née à Nantes en 2018 et basée à Saint-Herblain, l’entreprise développe des solutions connectées et nomades pour le suivi des fermentations et de l’élevage. Deux outils sont actuellement disponibles. Le premier, B-Evolution, est une bonde connectée qui mesure l’hygrométrie, la pression atmosphérique ou encore l’oxygène dissous et dont une récente mise à jour permet également la détection des risques microbiologiques de type Brett. Le second, Densios, sorti fin 2021, est un mustimètre connecté permettant de maîtriser ses fermentations.
Hier commercialisés sous la marque « Chai connecté », ces équipements portent désormais la marque « Onafis », plus universelle. Ils sont vendus entre 590 et 890 € HT et ont conquis une soixantaine de domaines en France, des plus petits aux grands châteaux du bordelais. « Nous avons vendu 300 unités. Certains domaines ne prennent que la bonde, d’autres les deux et cela va d’une seule à 30 unités. On est historiquement présents dans le Val de Loire et le bordelais mais on l’est aussi en Bourgogne, en Champagne. On a amorcé l’Espagne et l’Italie et nous avons aussi des sollicitations aux États-Unis », poursuit Alexandre Ermenault. Pour chaque territoire des embauches sont prévues. « Nous avons essayé de confier la distribution à des fournisseurs mais ça ne fonctionne pas. Nous avons besoin de connaître nos clients et leurs besoins », indique le PDG de My Bacchus. D’ici la fin de l’année, son équipe devrait donc passer de 6 à 16 personnes.

A.L.G

 





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