Le faire part n’est pas encore paru au Journal Officiel mais le Syndicat des Vignerons de Bretagne vient bel et bien de voir le jour. La naissance a eu lieu le 24 février, à Mouzillon, chez Maxime Cheneau, l’un des vignerons à l’origine du projet. « Nous avons organisé une assemblée générale constitutive. Une douzaine de membres étaient présents. Il s’agit de vignerons installés et de porteurs de projet », explique le président de cette association nouvellement constituée. Celle-ci s’appuie sur un conseil d’administration de 11 membres (photo) dont l’objectif est la reconnaissance par l’INAO comme Organisme de Défense et de Gestion de l’IGP Bretagne. « Le projet porte sur la Bretagne à 5 départements, donc avec la Loire-Atlantique. On a besoin de cette IGP. On ne souhaite pas faire de l’IGP Val de Loire tout simplement parce que nous ne sommes pas dans le Val de Loire. »
L’association des vignerons bretons « fermement opposée » au projet du 44
Si le territoire du projet d’IGP est calé, le cahier des charges n’est pas encore arrêté. « Le lien à l’origine sera le massif armoricain. Les cépages ne sont pas encore choisis mais on devrait avoir du chardonnay, du sauvignon, peut-être du gamay, du berligou, des cépages résistants ou hybrides. On va rester sur quelque chose de simple », poursuit Maxime Cheneau qui invite les producteurs intéressés par le projet à le rejoindre. La porte est notamment ouverte aux vignerons bretons, implantés en Bretagne administrative, mais ces derniers s’opposent fermement au projet de leurs collègues de Loire-Atlantique. « A cela deux raisons », explique Loïc Fourure, vigneron à Theix Noyalo et co-président de l’association des vignerons bretons (AVB). « D’une part parce qu’il y a un manque de collectif évident de la part de Monsieur Cheneau. Son seul objectif est de poser une hermine, un gwenn ha du ou un triskell sur ses bouteilles sans respecter aucune règlementation. L’autre raison est que c’est trop tôt. En octobre 2021, on était encore considéré comme une agriculture de loisir. Les premières bouteilles sont issues du millésime 2022 ! »
Créée en octobre 2021, l’association des vignerons bretons regroupe aujourd’hui 33 producteurs, installés sur près de 200 hectares sur les 4 départements de la Bretagne administrative. Si la création d’une IGP Bretagne, fait bien partie de ses ambitions, elle ne l’envisage pas avant 10 ans. « Il faut se donner le temps de la réflexion vu la jeunesse de notre projet. Il faut se donner un cadre précis, être dans une viticulture propre, avoir une philosophie et charte définie. Nous sommes en train de créer une filière viticole en Bretagne, on est loin du stade de l’IGP », poursuit Loïc Fourure.
De son côté l’INAO n’a pas été contacté, ni sollicité sur ce dossier qui pourrait dépendre de la direction territoriale de l’Ouest basée à Caen et à Nantes, ou de celle… du Val de Loire à Angers mais également présente à Nantes.
A.L.G
L’association des vignerons bretons « fermement opposée » au projet du 44
Si le territoire du projet d’IGP est calé, le cahier des charges n’est pas encore arrêté. « Le lien à l’origine sera le massif armoricain. Les cépages ne sont pas encore choisis mais on devrait avoir du chardonnay, du sauvignon, peut-être du gamay, du berligou, des cépages résistants ou hybrides. On va rester sur quelque chose de simple », poursuit Maxime Cheneau qui invite les producteurs intéressés par le projet à le rejoindre. La porte est notamment ouverte aux vignerons bretons, implantés en Bretagne administrative, mais ces derniers s’opposent fermement au projet de leurs collègues de Loire-Atlantique. « A cela deux raisons », explique Loïc Fourure, vigneron à Theix Noyalo et co-président de l’association des vignerons bretons (AVB). « D’une part parce qu’il y a un manque de collectif évident de la part de Monsieur Cheneau. Son seul objectif est de poser une hermine, un gwenn ha du ou un triskell sur ses bouteilles sans respecter aucune règlementation. L’autre raison est que c’est trop tôt. En octobre 2021, on était encore considéré comme une agriculture de loisir. Les premières bouteilles sont issues du millésime 2022 ! »
Créée en octobre 2021, l’association des vignerons bretons regroupe aujourd’hui 33 producteurs, installés sur près de 200 hectares sur les 4 départements de la Bretagne administrative. Si la création d’une IGP Bretagne, fait bien partie de ses ambitions, elle ne l’envisage pas avant 10 ans. « Il faut se donner le temps de la réflexion vu la jeunesse de notre projet. Il faut se donner un cadre précis, être dans une viticulture propre, avoir une philosophie et charte définie. Nous sommes en train de créer une filière viticole en Bretagne, on est loin du stade de l’IGP », poursuit Loïc Fourure.
De son côté l’INAO n’a pas été contacté, ni sollicité sur ce dossier qui pourrait dépendre de la direction territoriale de l’Ouest basée à Caen et à Nantes, ou de celle… du Val de Loire à Angers mais également présente à Nantes.
A.L.G