
Sur les réseaux sociaux, les vignerons de Nantes ont partagé les dégâts causés par l'orage du 25 juin.
Un orage, intense et soudain, a frappé le vignoble de Nantes mercredi en fin de journée. Par endroit, la grêle a causé des dégâts sur les grappes.
Un couloir de pluie et de grêle a traversé le vignoble par le Sud avant de s’éloigner vers le Nord-Est le 25 juin vers 18h. « On est au pied du moulin de la Minière mais à 17h45, on ne voyait plus le moulin tellement il faisait noir et que l’eau tombait », raconte François Ménard, vigneron à Monnières. Sur son secteur, il est tombé 36 mm d’eau en quelques minutes et des grêlons « de la taille du pouce », causant des dégâts. « Il y a des impacts avec des baies qui sont déjà violacées. Les feuilles, c’est comme s’il y a avait eu un effeuillage mais mal fait. » Au Pallet, Laurent Bouchaud, n’a pas de branches à terre « mais les grains sont roses et fissurés. C’est désolant car la vigne était belle et les prévisions météos ne l’avaient pas annoncé. Ils annonçaient 1 mm, on en a pris 32 en 20 minutes. »
Dans un communiqué, la Fédération des Vins de Nantes fait état « d'une cellule d'orage compacte qui a glissé vers le Nord impactant entre autres une partie des communes de Clisson, Monnières, le Pallet, Mouzillon, Vallet, la Remaudière... Quelques vignes (à l'état de fermeture de grappes pour certaines) ont pu être sporadiquement touchées sans grand dégât d'ampleur constaté à ce stade. Les vignerons, entre sérénité et résilience, sont au travail dès ce matin dans leur vignoble pour évaluer précisément le réel impact. L'état sanitaire exceptionnel, le beau temps annoncé ces jours prochains et la protection qui va être assurée par les vignerons ne devraient pas, à l'échelle du vignoble, avoir de conséquences significatives sur les volumes et la qualité du millésime 2025. »
Plus à l'est, dans le Loir-et-Cher et le nord de l'Indre, des orages survenus au soir du 25 juin et dans la nuit ont eux aussi provoqué des dégâts conséquents. Des vignes ont été grêlées en AOC Touraine dans la vallée du Cher, à Noyers-sur-Cher, à Châtillon-sur-Cher, "mais aussi à Couffy, Chemery, et vers Cheverny Cour Cheverny, Saint-Claude-de-Diray", signale Adeline Mallet, responsable du service viti-oeno des chambres d'agriculture d'Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher. "J'ai 80% de dégâts sur 15 ha de mes vignes. Des grappes sont à terre, des vignes n'ont plus de feuilles. L'orage a éclaté le 25 juin vers 19 h, avec de violentes rafales, des grêlons de la taille du pouce, et 45 mm de pluie tombée en 30 minutes", témoigne Laurent Pasquier, vigneron à Cour-Cheverny.
Dans l'appellation Valençay, la grêle a également haché feuilles et grappes sur plusieurs hectares. "15 ha sont pratiquement détruits, touchés à 90 % dans le vignoble de l'AOC. Il n'y reste plus que les sarments. Les grêlons avaient la taille de grosses billes, portées par des rafales de vent très fortes, de plus de 100 km/h", relate Sébastien Vaillant, président de l'ODG.
"Dans certains secteurs les vents très forts ont fait plus de dégâts que la grêle", note Guillaume Bénard, chargé de mission viticulture à la chambre d'agriculture régionale, qui n'avance pas pour le moment d'estimations de surfaces de vignes touchées.
Un couloir de pluie et de grêle a traversé le vignoble par le Sud avant de s’éloigner vers le Nord-Est le 25 juin vers 18h. « On est au pied du moulin de la Minière mais à 17h45, on ne voyait plus le moulin tellement il faisait noir et que l’eau tombait », raconte François Ménard, vigneron à Monnières. Sur son secteur, il est tombé 36 mm d’eau en quelques minutes et des grêlons « de la taille du pouce », causant des dégâts. « Il y a des impacts avec des baies qui sont déjà violacées. Les feuilles, c’est comme s’il y a avait eu un effeuillage mais mal fait. » Au Pallet, Laurent Bouchaud, n’a pas de branches à terre « mais les grains sont roses et fissurés. C’est désolant car la vigne était belle et les prévisions météos ne l’avaient pas annoncé. Ils annonçaient 1 mm, on en a pris 32 en 20 minutes. »
Dans un communiqué, la Fédération des Vins de Nantes fait état « d'une cellule d'orage compacte qui a glissé vers le Nord impactant entre autres une partie des communes de Clisson, Monnières, le Pallet, Mouzillon, Vallet, la Remaudière... Quelques vignes (à l'état de fermeture de grappes pour certaines) ont pu être sporadiquement touchées sans grand dégât d'ampleur constaté à ce stade. Les vignerons, entre sérénité et résilience, sont au travail dès ce matin dans leur vignoble pour évaluer précisément le réel impact. L'état sanitaire exceptionnel, le beau temps annoncé ces jours prochains et la protection qui va être assurée par les vignerons ne devraient pas, à l'échelle du vignoble, avoir de conséquences significatives sur les volumes et la qualité du millésime 2025. »
Plus à l'est, dans le Loir-et-Cher et le nord de l'Indre, des orages survenus au soir du 25 juin et dans la nuit ont eux aussi provoqué des dégâts conséquents. Des vignes ont été grêlées en AOC Touraine dans la vallée du Cher, à Noyers-sur-Cher, à Châtillon-sur-Cher, "mais aussi à Couffy, Chemery, et vers Cheverny Cour Cheverny, Saint-Claude-de-Diray", signale Adeline Mallet, responsable du service viti-oeno des chambres d'agriculture d'Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher. "J'ai 80% de dégâts sur 15 ha de mes vignes. Des grappes sont à terre, des vignes n'ont plus de feuilles. L'orage a éclaté le 25 juin vers 19 h, avec de violentes rafales, des grêlons de la taille du pouce, et 45 mm de pluie tombée en 30 minutes", témoigne Laurent Pasquier, vigneron à Cour-Cheverny.
Dans l'appellation Valençay, la grêle a également haché feuilles et grappes sur plusieurs hectares. "15 ha sont pratiquement détruits, touchés à 90 % dans le vignoble de l'AOC. Il n'y reste plus que les sarments. Les grêlons avaient la taille de grosses billes, portées par des rafales de vent très fortes, de plus de 100 km/h", relate Sébastien Vaillant, président de l'ODG.
"Dans certains secteurs les vents très forts ont fait plus de dégâts que la grêle", note Guillaume Bénard, chargé de mission viticulture à la chambre d'agriculture régionale, qui n'avance pas pour le moment d'estimations de surfaces de vignes touchées.
A.L.G et I.P.