La poursuite du programme permettrait notamment au CPIE de travailler sur la multiplication de la tulipe à partir de graines, et de réaliser un inventaire des populations autour de Vouvray. (photo crédit C. Corolller)
L’ère des désherbants chimiques l’avait fait presque disparaître des vignes d’Indre-et-Loire. Mais la tulipe des vignes est aujourd’hui revenue dans plusieurs parcelles, dans les AOC Vouvray, Bourgueil, Chinon et aussi à Luynes, grâce à un programme de réintroduction piloté par le CPIE ¹ Touraine Val de Loire avec treize vignerons passionnés. « Nous nous sommes lancés en 2021 avec le domaine Huet, à Vouvray, qui abrite la plus grande population de tulipes de vigne du département, et des vignerons de l’association vouvrillonne La Joualle », explique Vincent Coroller, chargé de mission biodiversité et responsable Environnement au CPIE. A la tête du domaine Huet, où le désherbage chimique a toujours été proscrit , Sarah Hwang a permis le prélèvement de bulbes de tulipes, afin qu’ils soient implantés chez d’autres vignerons.
« Tous ces vignerons doivent être en bio, pratiquer un travail raisonné du sol et avoir des sols favorables, précise Clément Coroller. Chaque année, nous avons réimplanté des bulbes, soit plus de 2 000 au total. Le taux de reprise a progressé pour atteindre 72% en moyenne cette année, ce qui est très positif. Certaines ‘stations’ de tulipes implantées s’élargissent. Nous avons recensé 47 fleurs cette année ».
Des vignerons parviennent à d’excellents taux de reprises de leurs bulbes quand d’autres ont plus de difficultés à voir naître la jolie fleur jaune. « Il faut attendre la fin du printemps et de la période végétative de la tulipe pour commencer le travail du sol, ou bien penser à lever les outils là où les bulbes ont été plantés, et à bien signaler ces endroits dans la parcelle. La communication des vignerons avec leurs tractoristes est essentielle », souligne Clément Coroller.
Conscient des contraintes, le spécialiste en biodiversité souhaiterait étudier l’impact de la reprise d’un travail du sol « classique » sur les populations de tulipes. « Le programme devrait se poursuivre dans les années à venir, annonce Clément Coroller, et d’autres vignerons sont intéressés ».
« Tous ces vignerons doivent être en bio, pratiquer un travail raisonné du sol et avoir des sols favorables, précise Clément Coroller. Chaque année, nous avons réimplanté des bulbes, soit plus de 2 000 au total. Le taux de reprise a progressé pour atteindre 72% en moyenne cette année, ce qui est très positif. Certaines ‘stations’ de tulipes implantées s’élargissent. Nous avons recensé 47 fleurs cette année ».
Des vignerons parviennent à d’excellents taux de reprises de leurs bulbes quand d’autres ont plus de difficultés à voir naître la jolie fleur jaune. « Il faut attendre la fin du printemps et de la période végétative de la tulipe pour commencer le travail du sol, ou bien penser à lever les outils là où les bulbes ont été plantés, et à bien signaler ces endroits dans la parcelle. La communication des vignerons avec leurs tractoristes est essentielle », souligne Clément Coroller.
Conscient des contraintes, le spécialiste en biodiversité souhaiterait étudier l’impact de la reprise d’un travail du sol « classique » sur les populations de tulipes. « Le programme devrait se poursuivre dans les années à venir, annonce Clément Coroller, et d’autres vignerons sont intéressés ».
I.P.
Centre Permanent d’Initiatives
pour l’Environnement,
Avoine,
tel : 02 47 95 93 15
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