Après les épisodes de gel du mois d’avril, la Fédération des Vins de Nantes a mené l’enquête auprès des producteurs pour connaître l’ampleur des dégâts. 248 exploitations ont répondu au recensement, représentant 6 500 hectares. Leurs résultats confirment les prévisions : 60 % du vignoble est touché, à des degrés divers. En Muscadet, près de 3 000 hectares sont concernés par des pertes, dont 24 % touchés par une perte estimée entre 75 et 100 %. Pour 11%, elles sont évaluées entre 50 et 75 %. 20 % des surfaces annoncent une perte entre 25 et 50 %, le reste (45 %) étant touché entre 0 et 25 %.
Pour l’appellation Gros Plant du Pays Nantais, les chiffres sont similaires. 262 hectares ont été touchés dont 30 % par une perte estimée entre 75 et 100 %. Sur cette surface, 41 % évaluent les pertes entre 0 et 25 %. Même constat pour les vignes en IGP Val de Loire. Sur les 745 hectares touchés, 29 % estiment les pertes entre 75 et 100 %. 36 % évaluent les dégâts entre 0 et 25 %. L’appellation Coteaux d’Ancenis a quant à elle, été relativement épargnée par le gel. A noter par ailleurs qu’un peu plus d’un tiers des exploitations ayant répondu au questionnaire déclarent bénéficier d’une assurance récolte.
Sur la base de cet état des lieux, la Fédération des Vins de Nantes, les Vignerons Indépendants et la Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique ont demandé l’aide des pouvoirs publics. Les chiffres du recensement ont été transmis à la Draaf pour « consolider le dossier de déclaration d’état de catastrophe naturelle ou de calamité agricole. »
Adeline Le Gal
Pour l’appellation Gros Plant du Pays Nantais, les chiffres sont similaires. 262 hectares ont été touchés dont 30 % par une perte estimée entre 75 et 100 %. Sur cette surface, 41 % évaluent les pertes entre 0 et 25 %. Même constat pour les vignes en IGP Val de Loire. Sur les 745 hectares touchés, 29 % estiment les pertes entre 75 et 100 %. 36 % évaluent les dégâts entre 0 et 25 %. L’appellation Coteaux d’Ancenis a quant à elle, été relativement épargnée par le gel. A noter par ailleurs qu’un peu plus d’un tiers des exploitations ayant répondu au questionnaire déclarent bénéficier d’une assurance récolte.
Sur la base de cet état des lieux, la Fédération des Vins de Nantes, les Vignerons Indépendants et la Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique ont demandé l’aide des pouvoirs publics. Les chiffres du recensement ont été transmis à la Draaf pour « consolider le dossier de déclaration d’état de catastrophe naturelle ou de calamité agricole. »
Adeline Le Gal