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Le Vigneron du Val de Loire
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Bourgueil : 15e édition d’une fête à succès


Rédigé le Lundi 27 Mars 2017


Ils étaient à nouveau nombreux les amateurs de vins le 25 mars à Tours, à la rencontre des vignerons de Bourgueil pour la 15e édition de la fête de l’AOC dans la cité tourangelle. 43 producteurs avaient fait le déplacement, un nombre comparable aux autres années malgré une récolte 2016 amputée de 67 % par rapport à la précédente, suite au gel. « Cette fête à Tours est un rendez-vous pour la clientèle, afin de lui faire découvrir le nouveau millésime, explique Jean-Marie Amirault, vigneron à Benais. Le 2016 est fruité, friand, parfait pour faire la jointure avant le 2017 ».
« 2016 a été une année terrible mais a donné un vin de grande qualité » a déclaré le maire de Tours Serge Babary après s’être arrêté à plusieurs stands. « Les vins de tuffeau nous ont agréablement surpris par leur richesse tout en rondeur, confie Philippe Boucard, président du syndicat des vignerons. « Nous sommes impatients de tourner la page de 2016. Et en avril, contrairement aux politiques, nous serons plus attentifs aux températures qu’aux sondages ! ».
Limitation des ventes sur le millésime 2015, peu ou pas de mises en Bibs et de Bourgueil rosés : chaque vigneron a géré la situation selon ses possibilités pour faire face à la maigre récolte. Quelques volumes se sont échangés sur l’appellation, peu de producteurs ont semble-t-il acheté des vins hors de l’AOC avec une carte de négoce. Ce 25 mars, tous avaient à cœur de présenter leurs cuvées à un public de fidèles et de curieux, des jeunes adultes notamment, venus entre amis ou en famille, déguster et acheter jusqu’à plusieurs caisses de vins.
Côté négoce, le Bourgueil se vend actuellement à plus de 3 €/l sur un marché guère actif vu le manque de volumes. A l’export, l’AOC a à nouveau installé son stand collectif à Prowein. Les Bourgueil rouges et rosés suscitent un intérêt croissant chez les acheteurs européens, anglo-saxons ou asiatiques, indique le syndicat. « Nous réalisons un tiers de notre chiffre d’affaires à l’export et nous progressons encore », sourit un des vignerons présents à Prowein. « Les Bourgueil séduisent les importateurs car ils n’ont pas l’exubérance et la lourdeur des vins du Nouveau Monde ».
Ingrid Proust
 
 




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