La mobilisation des vignerons et d’habitants a payé. Tours Métropole et le syndicat Touraine Propre ne vont pas construire une « unité de valorisation énergétique » pour les ordures ménagères à Parçay-Meslay, une commune de l’AOC Vouvray. Un renoncement qui fait suite au veto unanime du conseil municipal de Parçay le 28 novembre. « La parcelle envisagée n’était pas en AOC, cependant elle était en zone agricole protégée et proche de vignes. L’incinérateur ne se fera pas à Parçay-Meslay c’est une bonne nouvelle. Nous avons déjà deux autoroutes, l’aéroport, le centre de tri…Nous avions un deal avec Tours Métropole : nous avions accepté le centre de tri, l’incinérateur c’est non ! », déclare Jean-Marc Gilet, vigneron et conseiller municipal à Parçay.
Mais le vigneron et ses confrères restent mobilisés. « Nous avons gagné une bataille mais pas la guerre. Les élus de Tours Métropole veulent une unité de valorisation des ordures au nord-est de Tours. Ils envisagent désormais de l’implanter au sud de l’aéroport, sur Sainte-Radegonde, à Tours, qui elle aussi relève de l’AOC Vouvray ». C’est à Sainte-Radegonde, au-dessus de l’ancienne abbaye fondée par saint Martin, que serait né le vignoble de Vouvray. ..La mairie de Tours y possède l’actuelle vigne du Clos de Rougemont.
« Cet incinérateur doit être hors de l’aire d’appellation de Vouvray, lance Jean-Marc Gilet. Selon Philippe Brisebarre, qui a présidé le syndicat de Vouvray avant d’être aujourd’hui à la tête de l’Inao, aucun incinérateur en France n’est sur une aire d’AOC. Plusieurs rapports officiels montrent que des incinérateurs, notamment celui d’Ivry en région parisienne, sont des catastrophes écologiques. Tours Métropole est incapable de nous fournir des garanties contre les risques de pollutions, sur les contrôles d’émissions de dioxines. Il existe aussi d’autres moyens de réduire nos déchets pour ne pas avoir à les brûler ».
Pour le vigneron, l’image de l’AOC Vouvray est en jeu: « Le dynamisme de notre appellation doit être préservé. Nous réalisons actuellement une étude terroirs qui s’avère riche en résultats positifs et nous travaillons sur la mise en avant de nos lieux-dits, dans une démarche de ‘crus’ », souligne Jean-Marc Gilet.
Du côté de Tours Métropole, on assure que l’incinérateur sera doté d’un système de contrôle des émissions polluantes.
Mais le vigneron et ses confrères restent mobilisés. « Nous avons gagné une bataille mais pas la guerre. Les élus de Tours Métropole veulent une unité de valorisation des ordures au nord-est de Tours. Ils envisagent désormais de l’implanter au sud de l’aéroport, sur Sainte-Radegonde, à Tours, qui elle aussi relève de l’AOC Vouvray ». C’est à Sainte-Radegonde, au-dessus de l’ancienne abbaye fondée par saint Martin, que serait né le vignoble de Vouvray. ..La mairie de Tours y possède l’actuelle vigne du Clos de Rougemont.
« Cet incinérateur doit être hors de l’aire d’appellation de Vouvray, lance Jean-Marc Gilet. Selon Philippe Brisebarre, qui a présidé le syndicat de Vouvray avant d’être aujourd’hui à la tête de l’Inao, aucun incinérateur en France n’est sur une aire d’AOC. Plusieurs rapports officiels montrent que des incinérateurs, notamment celui d’Ivry en région parisienne, sont des catastrophes écologiques. Tours Métropole est incapable de nous fournir des garanties contre les risques de pollutions, sur les contrôles d’émissions de dioxines. Il existe aussi d’autres moyens de réduire nos déchets pour ne pas avoir à les brûler ».
Pour le vigneron, l’image de l’AOC Vouvray est en jeu: « Le dynamisme de notre appellation doit être préservé. Nous réalisons actuellement une étude terroirs qui s’avère riche en résultats positifs et nous travaillons sur la mise en avant de nos lieux-dits, dans une démarche de ‘crus’ », souligne Jean-Marc Gilet.
Du côté de Tours Métropole, on assure que l’incinérateur sera doté d’un système de contrôle des émissions polluantes.
I.P.