Photo Vincent Rouleau.
Un orage de grêle s’est abattu sur l’ouest de l’appellation Chinon le samedi 6 mai au soir, sur le Véron et la commune de Huismes. Il a fait des dégâts. « Les grêlons ont coupé des feuilles et ont emporté des bourgeons. Des sarments ont été réduits à deux yeux. J’ai perdu de la récolte, 20% environ sur les parcelles touchées, où nous avions pas mal de sorties », constate Matthieu Bellivier, vigneron à Huismes. Cependant, les bois de ses vignes touchées sont moins abîmés que lors d’autres grêles en 2021 et 2022. « Le 6 mai, les grêlons étaient ronds, ils n’avaient pas de bords tranchants », indique-t-il. Le vigneron, qui a un générateur contre la grêle au sein du réseau Adelfa 37, s’étonne de n’avoir reçu aucune alerte.
Dans le Véron, des grêlons de quelques centimètres sont aussi tombés sur les vignes, en particulier à Beaumont. « Une cinquantaine d’ha ont été touchés, entre 20 et 30 %, notamment aux Picasses, un lieu-dit réputé. Des têtes de rameaux ont été
cassées, mais peu de futures grappes ont été retrouvées au sol », indique Vincent Naulet, vigneron et maire de Beaumont-en Véron. Un générateur para-grêle vient d’être installé sur la commune, mais là non plus il n’y a pas eu d’alerte. L’orage n’avait pas été signalé par les prévisions météo ».
« L’Adelfa 37, qui travaille avec l’observatoire Keraunos, avait estimé le risque à 15% pour cet orage de grêle », indique Camille Roubière, directrice de la FAV 37-72. L’Adelfa 37 déclenche l’alerte pour les générateurs para-grêle à 20% de risque depuis 2021. Auparavant, le seuil était de 30%.
L’orage du 6 mai a également touché l’est du vignoble de Bourgueil, avec des grêlons de petite taille qui n’ont semble-t-il pas fait de dégâts dans les vignes.
Un autre orage de grêle s’est abattu sur le Nord Deux-Sèvres et Sud-Saumurois ce même soir en fin d’après-midi plus au sud. Dans un couloir de quelques centaines de mètres de Bouillé-Loretz (Deux-Sèvres) jusqu’au Puy Notre Dame (sud Saumurois), l’averse d’une dizaine de minutes a été d’une forte intensité. “Par endroits, il y avait de la pluie et de la grêle. On a pris 28 mm. A d’autres endroits, ce n’était que de la grêle”, raconte Joffrey Desgrousilliers, vigneron au Puy Notre Dame. Il estime avoir 2 à 3 ha de touchés. Ce sont surtout des brins cassés.
L’un de ses voisins, Vincent Rouleau, basé au lieu-dit Sanziers, a été impacté sur 5 à 6 ha, dont 2 sont abimés à hauteur de 30 %. “Là, les feuilles ont été hachées, et les bouts de tiges ont été cassées”, indique le producteur qui compte au total 33 ha.
Dans le secteur, Ludovic Thermeau a constaté des dégâts sur un seul de ses ha. “C’est une parcelle de 3 ha en forme de L. Il n’y a qu’une partie qui est touchée, mais ravagée à 80 %. Il ne reste pas grand-chose. A 20 ou 30 mètres plus loin, c’est intact”.
Difficile d’évaluer les dégâts à ce stade. “Il faut voir comment ça repart”, souligne Joffrey Desgrousilliers. Quant à la surface impactée, elle pourrait s’élever à une centaine d’ha sur l’ensemble du secteur. A des degrés divers. “En tout cas, rien à voir avec l’orage de l’année dernière où tout était défolié sur 200 ha”.
Dans le Véron, des grêlons de quelques centimètres sont aussi tombés sur les vignes, en particulier à Beaumont. « Une cinquantaine d’ha ont été touchés, entre 20 et 30 %, notamment aux Picasses, un lieu-dit réputé. Des têtes de rameaux ont été
cassées, mais peu de futures grappes ont été retrouvées au sol », indique Vincent Naulet, vigneron et maire de Beaumont-en Véron. Un générateur para-grêle vient d’être installé sur la commune, mais là non plus il n’y a pas eu d’alerte. L’orage n’avait pas été signalé par les prévisions météo ».
« L’Adelfa 37, qui travaille avec l’observatoire Keraunos, avait estimé le risque à 15% pour cet orage de grêle », indique Camille Roubière, directrice de la FAV 37-72. L’Adelfa 37 déclenche l’alerte pour les générateurs para-grêle à 20% de risque depuis 2021. Auparavant, le seuil était de 30%.
L’orage du 6 mai a également touché l’est du vignoble de Bourgueil, avec des grêlons de petite taille qui n’ont semble-t-il pas fait de dégâts dans les vignes.
Un autre orage de grêle s’est abattu sur le Nord Deux-Sèvres et Sud-Saumurois ce même soir en fin d’après-midi plus au sud. Dans un couloir de quelques centaines de mètres de Bouillé-Loretz (Deux-Sèvres) jusqu’au Puy Notre Dame (sud Saumurois), l’averse d’une dizaine de minutes a été d’une forte intensité. “Par endroits, il y avait de la pluie et de la grêle. On a pris 28 mm. A d’autres endroits, ce n’était que de la grêle”, raconte Joffrey Desgrousilliers, vigneron au Puy Notre Dame. Il estime avoir 2 à 3 ha de touchés. Ce sont surtout des brins cassés.
L’un de ses voisins, Vincent Rouleau, basé au lieu-dit Sanziers, a été impacté sur 5 à 6 ha, dont 2 sont abimés à hauteur de 30 %. “Là, les feuilles ont été hachées, et les bouts de tiges ont été cassées”, indique le producteur qui compte au total 33 ha.
Dans le secteur, Ludovic Thermeau a constaté des dégâts sur un seul de ses ha. “C’est une parcelle de 3 ha en forme de L. Il n’y a qu’une partie qui est touchée, mais ravagée à 80 %. Il ne reste pas grand-chose. A 20 ou 30 mètres plus loin, c’est intact”.
Difficile d’évaluer les dégâts à ce stade. “Il faut voir comment ça repart”, souligne Joffrey Desgrousilliers. Quant à la surface impactée, elle pourrait s’élever à une centaine d’ha sur l’ensemble du secteur. A des degrés divers. “En tout cas, rien à voir avec l’orage de l’année dernière où tout était défolié sur 200 ha”.